Il y a quinze jours, j'ai participé à mon premier salon du livre (et j'espère pas le dernier), le salon imaJn'ère d'Angers. Petit retour d'expérience.
L'attente nous a permis d'échanger entre nous, de partager notre expérience d'écrivain. Nous nous sommes aperçus que nous avions tous les mêmes défauts d'écriture, notamment les adverbes en -ment que nous utilisons à l'excès.
Certes, il serait facile de réciter la 4ème de couverture. Mais cela n'a aucun intérêt : le visiteur peut la lire tout seul comme un grand. Il faut donc raconter son histoire autrement, ajouter des éléments supplémentaires.
J'avoue que je n'y ai pas réfléchi à l'avance si bien que les premières fois, ce fut plus que laborieux... et calamiteux. Heureusement qu'il y avait mon éditrice qui a su raconter l'histoire différemment. J'ai pris exemple sur elle puis me suis lancé avec les futurs visiteurs. Parfois, cela a marché, d'autres, pas du tout !
La première concerne une dame d'une cinquantaine d'années à qui mon éditrice et moi faisions le pitch du livre. La dame semblait intéressée. Seulement, nous n'avons pas réussi à la convaincre. La raison : "J'aime l'histoire, elle a l'air intéressante. Par contre, je n'aime pas la couverture. Donc je ne l'achète pas.", a lancé la cinquantenaire.
La seconde concerne une sexagénaire. Mon éditrice lui fait le pitch. La potentielle acheteuse semble plus ou moins convaincue. Elle regarde d'autres livres, revient vers moi, prend le livre et lit la 4ème de couverture. Or, celle-ci se termine par l'annonce de la décapitation de la première victime. Cela l'a fait réagir. Mais pas comme je le pensais.
"Une décapitation ! (je me suis dit à ce moment-là que c'était foutu). J'adore. Je prends".
Et un livre vendu.
Comme quoi la vente d'un roman ne dépend de pas grand chose.
Une brochette des auteurs (de gauche à droite) : Isabelle Bruffaert, Blue Indigo, moi, Virginia Besson Robilliard et Myrtille Bastard.
L'attente
L'attente fut le plus long. Autant le dire, les matins, nous n'avons pas vu grand monde. Je dis "nous" car je n'étais pas tout seul. D'autres auteurs d'Alter Real Editions étaient présents.L'attente nous a permis d'échanger entre nous, de partager notre expérience d'écrivain. Nous nous sommes aperçus que nous avions tous les mêmes défauts d'écriture, notamment les adverbes en -ment que nous utilisons à l'excès.
Raconter son livre
Pour un auteur, faire un salon, c'est faire la rencontre avec les lecteurs, les visiteurs pour les convaincre d'acheter votre roman. Or, je me suis aperçu que c'était très compliqué. Le plus dur, c'est de pitcher son livre.Certes, il serait facile de réciter la 4ème de couverture. Mais cela n'a aucun intérêt : le visiteur peut la lire tout seul comme un grand. Il faut donc raconter son histoire autrement, ajouter des éléments supplémentaires.
J'avoue que je n'y ai pas réfléchi à l'avance si bien que les premières fois, ce fut plus que laborieux... et calamiteux. Heureusement qu'il y avait mon éditrice qui a su raconter l'histoire différemment. J'ai pris exemple sur elle puis me suis lancé avec les futurs visiteurs. Parfois, cela a marché, d'autres, pas du tout !
Les réactions des visiteurs
Les réactions des visiteurs m'ont surpris. J'en ai retenu notamment deux.La première concerne une dame d'une cinquantaine d'années à qui mon éditrice et moi faisions le pitch du livre. La dame semblait intéressée. Seulement, nous n'avons pas réussi à la convaincre. La raison : "J'aime l'histoire, elle a l'air intéressante. Par contre, je n'aime pas la couverture. Donc je ne l'achète pas.", a lancé la cinquantenaire.
La seconde concerne une sexagénaire. Mon éditrice lui fait le pitch. La potentielle acheteuse semble plus ou moins convaincue. Elle regarde d'autres livres, revient vers moi, prend le livre et lit la 4ème de couverture. Or, celle-ci se termine par l'annonce de la décapitation de la première victime. Cela l'a fait réagir. Mais pas comme je le pensais.
"Une décapitation ! (je me suis dit à ce moment-là que c'était foutu). J'adore. Je prends".
Et un livre vendu.
Comme quoi la vente d'un roman ne dépend de pas grand chose.
Les autres auteur(e)s Alter Real
Pour terminer, je vais vous dresser la liste des autres auteur(e)s d'Alter Real Editions qui étaient présents au salon. Pourquoi me direz-vous ? Car j'ai rencontré des personnes extraordinaires, des écrivain(e)s avec des univers totalement différents qui méritent d'être connus.- Virginia Besson Robilliard, auteure de Liens et Sortilèges - tome 1 : Le renard à neuf queues.
- Myrtille Bastard, auteure de Loba et Circus.
- Isabelle Bruffaert, auteure de L’oiseau de Feu, Les enfants de Lumière et Améthyste.
- Alain Doré, auteur de La première shamane, L'héritage du loup et Le sorcier guérisseur de Montecalcino.
- Blue Indigo, auteure de Les crins de l'âme et Kelpie.
- Jean-Claude Moueza, auteur de Holograph.
- Marylise, auteure de Saraya.
- Marie Maille, auteure de Paper Girl - Tome 1.
- Sham Makdessi, auteur de Un juste retour des choses et Une destination de rêve.
- Kate Oliver, auteure de Un corps pour deux.
- Juliette Sachs, auteure de On n'attire pas les hirondelles avec du vinaigre.
- Hélène Vasquez, auteur de La dernière lettre.
À bientôt à toutes et à tous.
Crédit photo : imaJn'ère et Alter Real Editions.
Retour sur mon premier salon du livre
Reviewed by Alexis Deltour
on
22 juin
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