Camara et Livingstone : Interview exceptionnelle de Ian Livingstone

Il y a quelques semaines, Twila Camara piratait mon blog pour protester contre mon manque de présence sur le blog et pour vous en faire découvrir un peu plus sur le tome 1 de Camara et Livingstone. Je me devais donc de donner la parole à son comparse d'aventure : Ian Livingstone. Pourtant, j'ai eu du mal à le convaincre. Mais à force de persévérance, voici son interview exceptionnelle.

Alexis Deltour : Bonjour monsieur Livingstone. Pourquoi avez-vous refusé dans un premier temps de répondre à cette interview et pourquoi avoir finalement accepté ?
Ian Livingstone : Bonjour mister Deltour. J'ai refusé car mon métier, c'est d'arrêter les criminels, pas d'être interviewé. Nonobstant, j'ai accepté parce que... comment dire sans être irrespectueux... parce que je n'en pouvais plus de vos appels quotidiens pour que je daigne répondre à vos questions.

AD : Vous n'êtes pas un grand marrant à ce que je constate !
IL : Je ne vois pas ce qu'il y a de marrant à répondre à des questions. D'habitude, c'est moi qui pose les questions, pas l'inverse. Maintenant, si mon attitude ne vous plait pas, nous pouvons arrêter tout de suite cette interview.

AD : Non, non, je pense que les lecteurs ont envie d'en savoir plus sur vous. D'ailleurs, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
IL : Je m'appelle Ian Livingstone. Je suis né il y a 35 ans à Londres, au Royaume-Uni comme vous le savez. Je suis un lord anglais qui est 5 233^ème dans l'ordre de succession au trône d'Angleterre.

AD : Malgré votre titre, vous êtes policier. Pourquoi ?
IL : Vu ma place dans l'ordre de succession au trône d'Angleterre, je n'ai aucune chance d'un jour y monter. Comme je ne comptais pas me tourner les pouces jusqu'à ma mort et que je n'aime point l'injustice, je suis rentré à Scotland Yard comme inspector.

AD : Pourtant, vous vous déplacez en Aston Martin DB5 qui vaut plus d'un million d'euros. Vous n'avez donc pas particulièrement besoin d'argent.
IL : Mister Deltour, la taille de mon patrimoine ne vous regarde point ! Si je suis policier, c'est parce que je veux mettre derrière les barreaux les criminels. C'est la seule chose qui compte.

AD : Comment êtes-vous arrivé dans la Police française ?
IL : J'ai suivi la femme que j'aime et qui est française. Elle est psychiatre-psychothérapeute. J'ai demandé la nationalité française, l'ai obtenue et suis entré dans la Police française il y a 8 ans.

AD : Dans ce premier tome, vous devez faire équipe avec la capitaine Camara. Pourtant, ce n'est pas votre coéquipière habituelle.
IL : Absolument. Mon coéquipier officiel est le capitaine Henri Loubet. Mais celui-ci a cédé sa place à la capitaine Camara afin qu'elle puisse mener l'enquête sur la mort de son propre coéquipier, le commandant Dassier.

AD : Cette première enquête ne fut pas des plus évidentes.
IL : That is the least one can say¹. Nous avons dû pourchasser un tueur en série particulièrement prolifique. L'enquête nous a fait vivre des choses auxquelles je n'aurais jamais pensé être un jour confronté.

AD : Je pensais aussi à la capitaine Camara et à son caractère... comment dire ?...
IL : Unpredictability... Borderline... Strong². En effet, la capitaine Camara a un caractère bien trempé auquel il faut s'habituer. Sans oublier son langage imagé. Parfois, ce fut... compliqué à gérer. Mais l'important était que nous menions cette enquête à son terme.

AD : Et vous avez réussi ?
IL : Il faudra lire le livre pour le savoir.

AD : Merci commandant Livingstone et au plaisir de vous retrouver bientôt dans vos aventures avec la capitaine Camara.
IL : Thank you very much³, mister Deltour.

1 : C'est le moins que l'on puisse dire.
2 : Imprévisible. Limite. Bien trempé.
3 : Merci beaucoup.

Voilà pour cette interview exceptionnelle de Ian Livingstone que vous retrouverez dans Camara et Livingstone - Tome 1 : Fin de série.
À bientôt à toutes et à tous.

Crédit photo Entête d'article : Pixabay.